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L'acceptation : la clé de la paix intérieure

lundi 19 mai 2025

L’acceptation : clé de la paix intérieure

« Ce que tu résistes, persiste. Ce que tu acceptes, se transforme. » – Carl Jung

Qu’est-ce que l’acceptation ?

L’acceptation, en psychologie, ne signifie pas se résigner ou tout laisser passer, mais plutôt accueillir la réalité telle qu’elle est, sans la fuir, sans vouloir la changer immédiatement, ni la nier.

C’est un acte de présence et de lucidité. Accepter ne veut pas dire être d’accord, mais reconnaître ce qui est là. Cela peut concerner une émotion, une situation de vie, une blessure, ou même une part de soi que l’on rejette.

L’acceptation dans le processus de guérison psychologique

Dans les thérapies comme la sophrologie, la pleine conscience, ou l’approche ACT (Acceptance and Commitment Therapy), l’acceptation est une étape fondatrice.

Elle permet de :

  • Sortir de la lutte intérieure contre nos pensées et émotions.

  • Apaiser l’anxiété, qui naît souvent de ce qu’on ne veut pas ressentir.

  • Créer de l’espace intérieur pour aller de l’avant.

Une émotion refoulée ne disparaît pas.

Elle se cache, grandit, puis explose.

À l’inverse, une émotion acceptée passe comme un nuage dans le ciel.

Pourquoi est-ce si difficile d’accepter ?

Parce qu’accepter signifie lâcher le contrôle, renoncer à l’idéal, faire le deuil d’un “comme j’aurais voulu que ce soit”.

Cela demande de :

  • Faire face à des émotions inconfortables (tristesse, peur, impuissance).

  • Regarder nos blessures en face.

  • Renoncer à certaines illusions.

Exemple

Lise vit une rupture amoureuse. Elle continue de s'accrocher à l'idée que "peut-être il reviendra", ou "j'aurais dû faire autrement".

Accepter, c'est reconnaître : il est parti ! C'est prendre conscience que l'on ne peut pas contrôler le comportement de l'autre.

C'est accepter son impuissance et faire le deuil d'un idéal de vie qu'on s'était crée.

C’est dur, mais c’est la première étape pour pouvoir se reconstruire.

Comment cultiver l’acceptation ?

Voici quelques pistes concrètes à pratiquer :

1. Nommer ce qui est

« Là, je ressens de la colère. Je suis frustrée. Je suis déçue. »
Mettre des mots sur ce qui se passe en soi, sans jugement.

Accueillir ce que l'on ressent et s'autoriser à le ressentir.

2. Se relier au corps

La respiration, la sophrologie, le yoga ou la méditation aident à revenir au présent et à accueillir les sensations sans les bloquer.

Faire un scan corporel, permet de se reconnecter à ses sensations corporelles afin de les laisser circuler librement sans les retenir.

Chaque ressenti que tu emprisonnes, cherchera à sortir par n'importe quel moyen !

3. Pratiquer la compassion envers soi

Se parler comme on parlerait à une amie : Dis -toi

« C’est normal d’avoir mal. Je fais de mon mieux. Je suis humaine. »

Sois ta meilleure amie !

4. S’autoriser à ne pas comprendre tout de suite

Parfois, l’acceptation vient avec le temps, à travers des étapes de deuil, de colère, de tristesse… et ce temps fait partie du chemin.

Prendre le temps nécessaire pour digérer la situation douloureuse, pour accueillir ce que tu ressens.

Il n'y a pas de date limite.

Chaque personne a son propre rythme et c'est ok !

🧭 Petit Quiz : Et toi, où en es-tu avec l’acceptation ?

Réponds spontanément à ces quelques questions pour faire un mini bilan personnel :

1. Quand une situation me fait souffrir, je…

a) Cherche tout de suite une solution pour m’en sortir
b) Tente de l’ignorer ou de l’oublier
c) Prends le temps de ressentir et comprendre ce que cela réveille en moi

2. Face à une émotion désagréable, je…

a) Change de sujet ou d’activité pour ne pas y penser
b) Me juge (“je ne devrais pas me sentir comme ça”)
c) J’accueille et j’essaie de voir ce dont j’ai besoin

3. Quand quelqu’un ne se comporte pas comme je l’espérais, je…

a) Me remets en question ou culpabilise
b) Me mets en colère ou je coupe le lien
c) J’essaie de comprendre que chacun agit depuis sa propre histoire


Quel est ton score ?


Majorité de a ou b ? Tu es encore dans la lutte intérieure. L’acceptation n’est pas facile, mais tu peux apprendre à faire la paix avec ce qui est.
Majorité de c ? Tu es sur un chemin de conscience. Continue à cultiver cette posture intérieure d’accueil bienveillant. Tu es sur la voie de la liberté intérieure. 🌟

Conclusion

L’acceptation n’est pas un renoncement. C’est la première étape pour retrouver son pouvoir personnel.

Accepter ce n'est pas cautionner ou minimiser la situation et encore moins donner raison à l'autre, c'est prendre conscience que tu n'as aucun pouvoir sur les événements ni sur ce que l'autre fait, dit et pense.

Accepter, c'est reconnaître que tu ne peux pas tout contrôler et c'est admettre que tu ne peux pas changer le passé.

Accepter, c’est dire : voilà où j’en suis, et c’est depuis là que je vais avancer.

je peux t'aider, si tu as besoin de ....

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