Le voyage vers la femme sacrée qui vit en toi
Culpabilité : comment s’en libérer enfin ?
“La culpabilité est une prison invisible dans laquelle on s’enferme soi-même, en oubliant qu’on a toujours la clé.” – D.S Thérapies
La culpabilité est une émotion puissante, souvent douloureuse, qui nous colle à la peau comme une seconde nature. Elle surgit quand on pense avoir mal agi, mal parlé, ou même mal pensé. Mais si on y regarde de plus près… on culpabilise surtout quand on juge : une situation, un comportement, ou pire, soi-même.
La culpabilité naît de l'interprétation que l'on se fait des choses !
Nous avons tous et toutes, en nous, des croyances héritées de notre éducation, de notre culture, de notre lignée familiale… Des “il faut”, des “je dois”, des “ça ne se fait pas”, des “je n’ai pas été assez…”. Ces voix intérieures sont souvent celles de nos parents ou figures d’autorité intériorisées. Elles dictent ce qui est “bien” ou “mal”, et dès qu’on agit à l’encontre de ces règles internes, la culpabilité surgit. On s’en veut, on se juge, on se critique. Et parfois, on donne à l’autre le pouvoir de nous faire nous sentir mal.
Mais est-ce que cela veut dire qu’on a réellement fait quelque chose d’inconcevable?
Mais si tu culpabilises souvent, demande-toi aussi :
Est-ce que je n’ai pas hérité, dès l’enfance, de la croyance que je suis “une mauvaise personne” ?
Cette croyance, souvent subtile et inconsciente, se forge dans nos premières années de vie, au contact de nos parents.
Peut-être as-tu entendu, ou ressenti, que tes besoins dérangeaient, que tu n’étais pas assez sage, que tu “faisais mal” en exprimant tes émotions.
Ces petites graines de honte et de culpabilité se sont enracinées… et aujourd’hui, elles te font encore douter de toi.
C’est pourquoi, quand tu culpabilises, il est essentiel de te rappeler :
➡️ Tu n’es pas une mauvaise personne.
➡️ Tu n’as pas à porter la responsabilité de ce que l'autre ressent
➡️ Tu as le droit de te libérer de cette croyance et de choisir de t’aimer, telle que tu es.
Il existe deux questions fondamentales à se poser quand la culpabilité vient frapper à la porte de notre cœur :
1. Ai-je vraiment fait quelque chose de mal, d'inacceptable ?
C’est une vraie question, pas une affirmation déguisée. Prends un instant pour revenir à la situation qui te fait culpabiliser. Est-ce que ton intention était mauvaise ? Était-ce vraiment une faute, ou simplement un moment où tu n’as pas su faire autrement ? Est-ce que tu as agi en accord avec toi, ou en réaction à une pression, une peur, une blessure ?
2. Aurais-je pu faire autrement ?
Avec les ressources émotionnelles, la conscience, l’état intérieur que tu avais à ce moment-là… aurais-tu pu faire différemment ?
Si la réponse est oui, alors il est possible de réparer. Tu peux demander pardon, reconnaître ton erreur, proposer un geste d’amour ou d’excuse. Et là, plus besoin de culpabiliser. Tu as appris, tu as grandi. Tu es humaine, et l’humanité passe par l’erreur.
Mais si la réponse est non et que tu réalises que tu as agi en accord avec tes valeurs, tes besoins et ton intégrité, alors il n’y a aucune faute à expier.
Ce n’est pas de la méchanceté, c’est de l’authenticité.
Dans ce cas, culpabiliser reviendrait à se sacrifier pour répondre à des attentes extérieures. Et se sacrifier, ce n’est pas aimer. Ce n’est pas se respecter.
Culpabiliser, c’est oublier qu’on a le droit d’exister tel qu’on est
La culpabilité, dans ses excès, nous éloigne de nous-mêmes. Elle nous fait croire qu’on n’a pas le droit à l’erreur, qu’on doit être parfaite, douce, gentille, disponible, aimable… tout le temps. Mais cette perfection n’existe pas. Elle est une illusion toxique, souvent héritée de notre passé, de notre relation à notre mère, de notre place dans notre système familial.
Dans mon accompagnement “Guérir de la blessure maternelle”, je montre à quel point ces schémas de culpabilité peuvent être profondément enracinés. C’est en se libérant de la “gentille fille”, en osant affirmer ses limites, ses besoins, oser dire “NON”, qu’on retrouve notre liberté d’être. C’est en arrêtant de porter les attentes de nos parents ou de la société qu’on arrête de se juger chaque fois qu’on s’en éloigne.
Tu n’es pas ici pour être parfaite. Tu es ici pour apprendre, aimer, évoluer… et cela inclut le droit de te tromper.
Lorsque tu sens la culpabilité monter, respire. Pose-toi. Rappelle-toi que tu as le droit de ne pas savoir, de ne pas plaire, de dire non. Tu as le droit de prendre soin de toi, même si ça déplaît.
Et surtout, rappelle-toi cette vérité essentielle :
“Les liens les plus forts sont ceux que je crée avec moi-même.”
Je t’invite à découvrir mes coffrets digitaux , un espace sacré pour comprendre l’origine de cette culpabilité, t’en libérer, et redevenir ta propre mère bienveillante.